C’était il y a vingt ans !
La fin d’année 2022 est arrivée avec son lot de bougies. Vingt, ou peut-être même deux fois vingt ! C’est en effet en décembre 2002 que je m’engageais dans deux projets fondamentaux, sans trop en mesurer les conséquences. xAvec le premier, je posais des valises pleines de rêves au Logelloù à Penvénan, avec l’autre je commençais la première maquette toute aussi pleine de rêve de ce qui allait très rapidement s’appeler Logelloop.
Même s’il aura fallu bon nombre d’années pour que les choses deviennent claires, les deux projets étaient totalement liés. Il s’agissait dans les deux cas de fabriquer les outils de mes projets et ceux de mes amis musiciens. Si j’avais seulement eu idée de ce à quoi je m’engageais, et de l’énergie qu’il faudrait, je ne me serais peut-être pas lancé dans ces deux aventures ! C’est l’occasion, ici, de remercier celles et ceux qui m’ont soutenu, et dont bon nombre sont encore là, à nos côtés. Sans ce conséquent soutien, rien n’aurait été possible et franchement on peut être content du travail accompli !
Vous noterez qu’autant pour le Logelloù que pour Logelloop, seul le premier étage de la fusée est terminé. Par définition, un logiciel est un travail en cours, la finitude est toujours un peu difficile à visualiser. Pour le Logelloù, je veux dire le bâtiment, c’est plus clair : si un étage est terminé et totalement fonctionnel depuis 2015, en 2023 devraient commencer les travaux du second étage. Mais dans le hard, il y a également du soft (avec quels mots puis-je l’écrire en français ?) et si le Logelloù est une grande bâtisse en pierre, c’est aussi une association et une équipe, des gens. Et là aussi, on peut dire qu’un seul étage est posé ! Si de loin on pourrait penser que le Logelloù est emmené par une grosse équipe, au vu du remarquable labeur accompli chaque mois, je vous affirme, au risque de vous décevoir, qu’on est en sous-effectif et que là aussi, il va falloir penser à construire le second étage…
Alors voilà, on a commencé il y a vingt ans et l’on peut être fier de ce que nous avons accompli, mais ce n’est pas fini, on ne s’arrête pas en chemin, on ne lâche rien… Et en plus, par chance, on apprend qu’on va avoir le droit de rester sur le pont pendant encore au moins vingt ans. Quelle chance, merci aux bienveillants qui nous le permettent !
Allez, on finit son verre de champagne et au boulot, en chantant ! On n’a pas tous les jours vingt ans, ça nous arrive une fois seulement…
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